La chance n’est pas quelque chose que certains ont et d’autres non. La formulation "avoir de la chance" est
inappropriée car la chance est un état d'être, juste un "Etat d'Etre". Jamais elle ne se présente comme
un"état d’avoir". Ce n’est nullement un objet !
La cause première de toute malchance est intégralement liée à la confusion que l’on fait entre
"état d'être" et "état d’avoir" : lorsqu’on cherche à obtenir un objet qui
n'existe pas, l'échec est forcément au rendez-vous : il n'y a ici aucun mystère.
L'état d'être n'est rien d'autre qu'un aimant : soit on redoute le pire et on l'attire, soit on s'attend au
meilleur et on l'attire. Point. Mais l'aimant ne fonctionne pas mentalement, il ne fonctionne que émotionnellement :
c'est ici une grandiose subtilité systématiquement occultée.
Il y a ceux qui croient au meilleur et ceux qui redoutent le pire : ne soyez plus étonné de voir des
individus bénéficier de chances soi-disant imméritées. Il n'y a rien d'immérité. Ces personnes
adoptent juste des modes vibratoires appropriés (via des facteurs émotionnels souvent générés
inconsciemment).
On peut voir l'injustice dans le fait que ce don inné est accordé à certains tandis que d'autres
semblent devoir ou doivent s'entraîner à le recevoir. Mais persister dans cette perception est dramatique ! En
définitive c'est là l'un des meilleurs moyens d'éterniser ad vitam aeternam l'ensemble de ses "malchances".
Se plaindre est un non-sens. Une telle attitude ne change rien aux faits, bien au contraire. Il n'y a pas seulement un
parcours unique et figé qui mène à une destination choisie, plusieurs milliers peuvent y conduire mais
un seul est le vôtre. Il s'agit de trouver LE chemin qui VOUS correspond. Dans cette optique, celui de la plainte
n'est jamais optimal !
Appelez et ça répondra, car le hasard n'existe pas. Les dons ne s'inventent pas. Ils sont ou ne sont pas.
Mais lorsqu'on ne fait pas partie des privilégiés qui « savent » attirer la chance de manière innée,
on peut quand même s'entraîner à l'appeler : elle répondra.
Le hasard n'existe pas, et la fatalité non plus. En quelque sorte on pourra créer « artificiellement » ses
chances en passant – de façon temporaire – par le mental cartésien, et la clé consiste alors à
bien discerner (objectivement) les processus fondamentaux qui oeuvrent, afin d'en faire une seconde peau.
Mais une fois acquises, les méthodes intellectualisées doivent peu à peu se métamorphoser en
vérités émotionnelles. C'est là et seulement là qu'arrivent dans votre vie des tas de petits
« miracles inattendus », et ils surviennent alors de plus en plus fréquemment.
Vous commencez à « avoir » de la chance ? Non !! Surtout pas de retour dans les amalgames ! En vérité
vous n'avez rien, vous ne faites que « devenir chance ». N'oublions jamais que la chance est un état d'être,
rien d'autre.
La chance ne s'obtient pas, on la devient. Après quoi il n'y a rien de spécial à faire pour la
conserver, sinon continuer à être ce que l'on est. Car l'état d'être perdure naturellement,
contrairement à l'état d'avoir qui lui, peut s'épuiser et s'annihiler très facilement, vous le
savez bien j'imagine.
Par exemple, pouvez-vous désapprendre à lire ? Certainement non, sauf en cas de grave accident cérébral.
De la même façon, en dehors de situations extrêmes vous ne pourrez plus « désapprendre la chance »
lorsqu'elle fera partie de votre être.
Alors comment attirer « artificiellement » la chance ? Comment la pratiquer alors qu'elle n'est pas encore naturellement
une seconde nature ? Les processus fondamentaux qui oeuvrent sont d'une infinie subtilité, mais la base
élémentaire se nomme « Instants-Clé ». Tout passe d'abord par un discernement optimal des
« Instants-Clés » qui parsèment l'existence. A suivre…