Mon expérience personnelle

C’est vrai maintenant que je me vois à l’époque où, à force de ne jamais recevoir de réponses lorsque je postulais pour un emploi, en répondant à des annonces (codées) sur le journal. Je me disais et le pensais bien fort :

" ça ne sert plus à rien de répondre à ces annonces,
c’est bidon ! ".

Une part de ce jugement serait certainement vraie, mais l’erreur fatidique à laquelle j’étais soumis dans de pareilles situations, c’est lorsque je m’efforce de le faire quand- même par volonté excessive de m’en sortir de mon chômage ou tout simplement pour faire comme les autres, c’est alors que l’on commet forcement des erreurs : en tapant un C.V. par exemple, en rédigeant mal sa lettre de motivation, ou en l’écrivant avec un état d’écriture qui laisse à désirer, ou en tardant à répondre tout simplement, à moins qu’un mauvais choix du moment opportun ne vienne s’y ajouter : c’est inconscient.

Comment j’aurais su que j’étais plutôt en contradiction avec moi-même !
D’un coté un mauvais jugement, de l’autre une insistance !

Moralité: je n’avais jamais été convoqué pour un entretien, sauf pour "figurer" dans la liste de certaines agences intérimaires ou, quand ça arrivait, je ne le croyais toujours pas et me disais:

" c’est pas vrai, il va encore y avoir des embûches ! "

Et voilà un autre jugement encore pire! et.. ça ne ratait effectivement pas !
Ainsi je recevais des coups inconsciemment sans m’en rendre compte et je me freinais moi-même!.

Alors, ne jugez ni vous-même, ni les autres, ni les circonstances sauf si vous le faites d'une manière positive et bénefique.

Pour ceux qui pensent qu " en fin de compte, si l'on ne juge rien que ferait-on dans pas mal de situations qui le demandent impérativement parce qu'elles sont essentielles à notre évolution et développement ?
je dirais que mes propos concernent ceux qui jugent de trop!!
Et il n'y a que voir les commentaires à la suite d'une information présentée au journal télé pour se rendre compte d'un exemple frappant et significatif.